Pour faire évoluer le monde du travail et le rendre plus humain, il peut être utile de le comparer aux jeux de société, parce que le travail et les jeux ont en commun les éléments suivants :

  • des joueurs – qui sont les personnes impliquées dans le jeu ?
  • un but du jeu et des objectifs individuels ou communs – qui gagne, à quelles conditions,
  • des règles du jeu – ce qu’on peut faire et ne peut pas faire
  • des ressources – ce qu’on a disposition et qu’on peut utiliser,
  • des actions à mener pour atteindre le but du jeu

Dans certains jeux, certains personnages ou joueurs ont des rôles spéciaux. Ça peut être aussi le cas dans le monde du travail.

Le jeu, comme le travail, nourrit les liens humains. Qu’on soit dans un jeu coopératif ou compétitif, on s’engage ensemble dans la partie, on donne le meilleur de soi pour que le jeu soit palpitant, amusant, récréatif, ressourçant ou instructif selon le type de jeu. Qu’ils soient nos partenaires ou nos adversaires, les autres se dévoilent. On les découvre tels qu’ils sont aussi, fruits de leurs modes de pensées et de leurs expériences de vie. Ils nous surprennent, font preuve d’ingéniosité, de créativité ou au contraire se découragent. Ils sont humains.

Dans les jeux, comme au travail, on interagit entre humains. C’est pourquoi, à balthasar, nous aimons comparer le travail à un grand jeu de société. Cela rend les choses plus fluides, plus saines, plus humaines.

La personne ressource, médiateur au travail

Dans un jeu, en cas de tension, n’importe quel joueur peut à tout moment interrompre le jeu pour proposer un temps de recul et d’échange au sujet de jeu. On discute, on s’écoute, on exprime nos points de vue et nos interprétations respectives, on relit les règles ou on se met d’accord sur une manière de faire. En bref, on s’organise et on s’engage pour que le jeu se poursuive.

Au travail cependant, on a tendance à appeler un « spécialiste externe », un tiers sensé mieux savoir que les joueurs eux-mêmes comment poursuivre le jeu. Le plus souvent, le rôle de cet expert consiste à poser un cadre spécifique ; un arrêt de jeu, avec des règles à observer durant l’arrêt de jeu pour permettre aux personnes (les joueurs) de clarifier leurs objectifs, attentes et besoins, identifier les incompréhensions et les enjeux, recenser les ressources disponibles et faire définir éventuellement des nouvelles règles et des actions à mener.

En comparant le travail au jeu de société, notre but est de permettre aux personnes impliquées dans le jeu de devenir personne ressource elles-mêmes.

Notre vision est de permettre à toutes les personnes engagées dans l’entreprise d’avoir le plaisir de contribuer à l’évolution du jeu, d’être présentes et actives lorsque des tensions ou difficultés sont perceptibles. Exactement comme dans un jeu quand les joueurs prennent leur jeu en main, sans expert ou avis externe, parce que faire évoluer le jeu, interagir, discuter, décider ensemble, c’est aussi du jeu.

C’est cette posture que nous appelons « personne ressource ». Ce n’est pas forcément un métier. Ce n’est lié à aucune position hiérarchique, ni quelconque fonction dans l’entreprise. Le simple fait d’être un joueur de l’équipe légitime d’être une personne ressource pour l’équipe en question. En tant que « personne ressource », on apporte sa contribution, sans se prendre pour un expert, mais en intervenant en tant que joueur concerné par le jeu global de l’entreprise. Pour que le jeu reste reste un jeu. Pour que le travail reste humain.

Le statut de personne ressource

Une personne ressource n’est pas spécialiste, elle ne doit pas résoudre des problèmes pour toucher son salaire. Son salaire, elle le gagne dans le métier qu’elle exerce contractuellement dans l’entreprise. En revanche, la personne ressource a acquis, en plus de ses compétences métiers, un large panel de compétences humaines, relationnelles, créatives et réflexives lui permettant de faire entrer la lumière dans les situations devenues obscures. C’est là son rôle. Et elle le joue, parce qu’elle sait que plus les choses sont éclairées, mieux le travail est accompli ; les « joueurs » s’amusent et s’engagent davantage et la santé physique et mentale de chacun est préservée.

Au travail cependant, on a tendance à appeler un « spécialiste externe », un tiers sensé mieux savoir que les joueurs eux-mêmes comment poursuivre le jeu. Le plus souvent, le rôle de cet expert consiste à poser un cadre spécifique ; un arrêt de jeu, avec des règles à observer durant l’arrêt de jeu pour permettre aux personnes (les joueurs) de clarifier leurs objectifs, attentes et besoins, identifier les incompréhensions et les enjeux, recenser les ressources disponibles et faire définir éventuellement des nouvelles règles et des actions à mener.

En comparant le travail au jeu de société, notre but est de permettre aux personnes impliquées dans le jeu de devenir personne ressource elles-mêmes.

Notre vision est de permettre à toutes les personnes engagées dans l’entreprise d’avoir le plaisir de contribuer à l’évolution du jeu, d’être présentes et actives lorsque des tensions ou difficultés sont perceptibles. Exactement comme dans un jeu quand les joueurs prennent leur jeu en main, sans expert ou avis externe, parce que faire évoluer le jeu, interagir, discuter, décider ensemble, c’est aussi du jeu.

C’est cette posture que nous appelons « personne ressource ». Ce n’est pas forcément un métier. Ce n’est lié à aucune position hiérarchique, ni quelconque fonction dans l’entreprise. Le simple fait d’être un joueur de l’équipe légitime d’être une personne ressource pour l’équipe en question. En tant que « personne ressource », on apporte sa contribution, sans se prendre pour un expert, mais en intervenant en tant que joueur concerné par le jeu global de l’entreprise. Pour que le jeu reste reste un jeu. Pour que le travail reste humain.

Les compétences de la personne ressource

En se formant, la personne ressource acquiert des savoir-être lui permettant de dénouer 80% des situations à risques vécues en entreprise. Parce qu’elle aborde les choses de manière globale et qu’elle bénéficie de compétences à large spectre, elle ouvre les possibles, nomme les choses et accompagne les personnes concernées vers la recherche de solutions. Ces compétences à large spectre sont celles qu’on attend souvent des cadres ou des ressources humaines, dont on pense qu’ils sont formés en ce sens. Or, on constate trop souvent encore que ces personnes ne sont pas équipées de manière adéquate pour remplir leur rôle, parce que la plupart des formations professionnelles que les cadres et les RH ont suivies n’ont pas développé concrètement les compétences leur permettant d’agir au cœur de l’humain.

La posture responsable

En devenant personne ressource, on décide d’agir de manière responsable, non d’être responsable au sens hiérarchique ou opérationnel. En tant que personne ressource, il ne s’agit pas d’assumer la responsabilité d’une équipe, d’une entreprise, des finances, de projets ou d’infrastructures, mais bien d’agir de manière humainement responsable. Cela dit, une personne ressource peut évidemment aussi assumer des responsabilités conséquentes dans l’entreprise. Mais ce n’est pas sa place dans la hiérarchie qui fait d’elle une personne ressource. C’est son engagement personnel à œuvrer pour le bien-être de chacun au sein de la structure, en agissant au niveau relationnel, en se référant au cadre, en s’impliquant au niveau humain.

Les personnes ressources sont des acteurs clés dans le monde professionnel en raison de leur capacité à favoriser l’épanouissement des individus et à améliorer la communication et la collaboration au sein de l’équipe. Elles peuvent jouer un rôle de médiateur en cas de tensions ou de conflits et aider à maintenir un environnement de travail sain et harmonieux. Les compétences développées par les personnes ressources peuvent être bénéfiques pour l’ensemble de l’entreprise et permettre à chacun de se sentir écouté et valorisé. En encourageant la participation active de tous les membres de l’équipe, le travail peut être vu comme un jeu collectif qui permet de renforcer les liens humains et de favoriser la réussite collective.

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Balthasar

A Balthasar, nous concevons depuis plus de 20 ans des prestations pour les personnes et entreprises désireuses d’optimiser leurs performances en misant sur l’humain.

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